DAME, LICORNE & POESIE ! – Entrevue n°2 avec Céline LASSALLE
Après un premier échange profond, poétique et joueur avec Céline Lassalle (Dame, Licorne & Poésie – Entrevue 1), nous vous invitons joyeusement à découvrir la suite de notre rencontre autour du thème de la Poésie… Bienvenue dans ce deuxième épisode des coulisses du livre « La Dame à la Licorne – Renaissance » !
Terre de Lumière : Céline Lassalle, bonjour, bienvenue à Terre de Lumière !
Céline Lassalle : Bonjour, merci de m’accueillir !
Terre de Lumière : Céline, tu as participé à l’écriture de La Dame à la Licorne ~ Renaissance, un livre paru en novembre 2023 aux éditions Terre de Lumière… Et tu as notamment participé à l’écriture des Poèmes, à l’entrevue, au chapitre sur les symboles présents dans les Tableaux.
Dans la dernière entrevue, tu nous as parlé de la raison pour laquelle tu avais créé ces Poèmes pour la Dame à la Licorne, et ce que tu avais traversé pour les écrire.
Il y a eu une première version de ce livre, et 15 ans plus tard nous l’avons publié dans une version augmentée, revue, complétée ; et dans cette nouvelle version, nous découvrons également des changements dans tes Poèmes. Qu’as-tu modifié et pourquoi ?
Céline : Eh bien, c’est surtout parce qu’en 2017, j’ai été invitée par Legend’Art dans un projet artistique, pour les incarner oralement avec de la musique…
C’était nouveau, et même si c’était encore autour de la version précédente du livre, je me suis dégagée du passé, et j’ai visité chaque Poème avec un regard neuf, car de l’eau avait coulé sous les ponts et j’avais évolué en 15 ans ! J’ai peaufiné à différents niveaux : le style, le rythme, le choix de certains mots, etc. Finalement, c’était dans le but d’amener plus de Lumière, de justesse, de profondeur dans les étapes initiatiques, et embellir toujours et encore l’ensemble, pour servir Poésie et le Verbe. Je ne dis pas que j’avais tout faux dans la première version, bien sûr ! (Rires) Pour autant, je suis heureuse d’avoir pu les améliorer et que ce soit cette version qui figure dans La Dame à la Licorne ~ Renaissance. Bien entendu, ce sont ces derniers Poèmes que j’approuve à ce jour, et que je convie le lecteur à découvrir.
Le rôle des 8 Poèmes
Terre de Lumière : Tu as donc écrit 8 Poèmes, qui illustrent les 8 Tableaux de la Dame à la Licorne et représentent le chemin initiatique que vit une Dame. Quel était ton but en écrivant ces Poèmes ?
Céline : Eh bien… illustrer les Tableaux ! (Rires) Il y avait une notion de fidélité, dont j’ai déjà un peu parlé par rapport à la création, ou je pourrais dire aussi, essayer d’être la plus transparente possible, sans y mettre trop d’ego.
Terre de Lumière : Et à quoi servent ces Poèmes, qu’apportent-ils ?
Céline : En fait, je trouve que c’est intéressant, parce que, contrairement à l’image et donc ici aux peintures, avec Poésie, nous avons des mots. Une image peut très bien toucher un individu sans qu’il ne comprenne pourquoi… En revanche, quand on est touché par un Poème, il est difficile de ne pas savoir au moins un peu pourquoi, puisque c’est une sagesse, ou je dirais une expérience spirituelle qui est retransmise avec des mots que la personne connait : elle peut davantage avoir des questions ou des réponses qui lui viennent, parce que c’est traduit dans sa pensée. En tout cas, cela descend dans sa pensée, c’est donc plus conscient.
L’image quant à elle, est davantage reliée au sentiment, et l’on peut très bien passer devant une image et en rester à : j’aime bien, je n’aime pas, ça me plait, ça ne me plait pas.
Avec Poésie, c’est très compliqué d’en rester là… forcément, parce que c’est mis « en pensée », avec de la lumière au niveau du mental. Bon, c’est sûr, le lecteur peut aussi avoir un j’aime, je n’aime pas parce qu’il s’arrête au style, ou qu’il ne connait pas le vocabulaire ou que cela le dépasse en termes intellectuels ; mais, en ce qui concerne les Poèmes pour La Dame à la Licorne, ce n’est pas du tout le cas ! Je n’ai pas utilisé de termes trop compliqués. Bien sûr, il faut aimer l’humour, les jeux de langage, et surtout accepter d’accueillir la Sagesse qui est derrière… parce que c’est elle que les Poèmes « servent » en premier.
Leur rôle dans La Dame à la Licorne, est d’être un parallèle, ou un complément, qui emmène cette Sagesse à un autre niveau chez celui qui lit, et qu’il y ait ainsi un va-et-vient entre l’image, le Poème et une inclusion plus souple et plus vaste de la Sagesse qu’ils servent.
Lire les Poèmes avec ouverture
Terre de Lumière : Quand nous lisons l’un des Poèmes, ou quand nous les lisons tous, faut-il vraiment les comprendre ? Comment travaille-t-on avec un Poème ?
Céline : Eh bien, je dirais tout d’abord qu’il n’y a pas vraiment de règles, et chaque individu est différent. Mais bon, c’est sûr, il y a plusieurs cas de figure possibles.
Un niveau typiquement sentimental j’aime / je n’aime pas, et en ce cas la personne passe à côté du message, de l’essence, et l’expérience est ratée. C’est un niveau très ordinaire, voire en-dessous de l’ordinaire : c’est celui des gens qui finalement ne cherchent pas. C’est triste et retardataire, selon moi. En général, ils tournent la page rapidement et, de toute façon, personne ne peut forcer quelqu’un à s’élever !
Ensuite, on peut avoir aussi des gens qui se disent eux-mêmes poètes ou/et qui sont habitués à lire des poèmes, et qui peuvent hélas déborder d’intellectualisme : ils vont chercher la compréhension au niveau strictement intellectuel, le sens « à plat », et souvent ils décortiquent, ils désossent les mots, la technique, et finalement ils ne se laissent pas non plus traverser par le message, la vie, la sagesse. C’est bien dommage…
En fait, avec les Poèmes de La Dame à la Licorne, ce n’est pas du tout créé dans ce sens : je n’ai pas écrit pour l’intellect, car de toute façon, je ne suis pas une intellectuelle ! Je suis une Poétesse, c’est très différent. D’ailleurs, en général, je ne comprends pas les poètes, surtout les contemporains ! C’est un tricotage trop compliqué pour moi ! (Rires) Bon, en tout cas, ce niveau existe pour ceux notamment qui disent être fervents de Poésie, du moins en France ; ils mènent une espèce de guéguerre intellectuelle permanente : chacun veut être le meilleur en termes de vocabulaire, de performance stylistico-technique. En fait, c’est assez « nul », parce que l’on se met alors soi-même devant, avec son prétendu merveilleux intellectuel qui brille plus qu’un autre, pour se faire reconnaître par ce biais. Ce n’est pas ce que j’appelle de l’Art, en vérité. C’est tout simplement un ego-trip. Mais cela existe, et c’est clair que cette posture est sans le cœur, sans le divin, c’est froid, orgueilleux. La personne à ce degré qui va lire les Poèmes de La Dame à la Licorne disposera de huit terrains pour se donner à fond à la critique : eh oui, c’est ce qui arrive en ce cas, c’est même une forme de loisir pour certains ! (Rires)
Ensuite, tu as le niveau qui touche l’esprit, ce qui n’a pas à voir avec l’intellectualisme, l’esprit étant vraiment cet être éternel que Je suis, et qui est en quête de vérité, de beauté, d’amour, d’espérance, et d’Art… de vrai Art, et qui est capable de servir un message reçu, qui le dépasse, à savoir en-dehors de son petit moi si bien lustré.
En l’occurrence, la personne qui va lire les Poèmes de La Dame à la Licorne doit forcément se mettre un peu dans une démarche d’ouverture du cœur et d’esprit, et se dire : de toute façon, je ne connais pas ce sentier initiatique, donc si un Poème en dévoile une étape, eh bien je ne peux pas l’intellectualiser, puisque c’est quelque chose qui me dépasse, je passe au-delà de mon intellect habituel, je donne ma confiance à la poétesse, et je lâche… Je lâche mes concepts, mes repères intellectuels, artistiques, etc., (ce qui n’est pas forcément évident pour tout le monde), pour entrer dans un style qui en plus ne me plait pas ! (Rires) Mais en même temps, comme cela ne me plait pas, c’est aussi une brèche possible, parce que justement je m’efforce de choisir la confiance, pour m’ouvrir à un propos qui va plutôt intéresser mon esprit que ma tête, ou mes émotions. En ce cas, il va y avoir une bien meilleure réceptivité, et des vraies bonnes questions qui vont pouvoir éclore et nourrir l’esprit.
Terre de Lumière : Devons-nous lire le Poème à voix haute, par exemple ? Peux-tu aiguiller sur l’approche que peut avoir le lecteur pour vivre l’expérience du Poème ?
Céline : Au niveau du comment, chacun fait comme il veut, mais au départ, je conseillerais plutôt de lire le Poème tout d’abord « dans la foulée », en même temps que la lecture du livre, tout simplement. C’est une première découverte, un premier contact, fluide, avec l’ensemble, je dirais.
Ensuite, si le lecteur se sent appelé à entrer plus spécifiquement dans l’univers de Poésie, le mieux serait de le lire à nouveau, plus tard, et du mieux possible « intérieurement », depuis son centre, son cœur, en essayant de mettre sa concentration dans un espace sacré, mais bien sûr, dans la mesure où le lecteur donne sa confiance à la poétesse. Sinon, cela ne sert à rien. S’il se place lui-même devant, il ne va jamais accepter quoique ce soit qui pourrait entrer, venant de quelqu’un d’autre. Le mieux, c’est de se placer dans cette confiance, au centre de soi-même, dans un temps choisi et un espace intérieur tranquille, assez immobile en réalité, pour lire sans lire. Pour lire… mais pas comme on lit d’habitude.
Terre de Lumière : C’est une lecture un peu comme une écoute ?
Céline : Oui, c’est ça : tu es conscient de ce que tu lis pour comprendre les « mots », bien sûr, mais en même temps, tu acceptes qu’ils s’effacent, qu’ils dansent, qu’ils jouent et œuvrent en toi sans ton contrôle. Finalement, tu acceptes que leur orchestration te dépasse, et qu’il te faille être arrivé au bout du Poème pour qu’il y ait un écho total. Enfin… le plus plein possible. Tu ne t’arrêtes pas à chaque mot que tu ne comprends pas, ou chaque mot qui ne te plait pas. Justement, tu ne t’arrêtes pas. C’est dans le flux et en confiance, au-delà de tes barricades intellectuelles que tu vas arriver finalement à « écouter l’écriture », ou entendre derrière les mots, la sagesse, la mélodie, le rythme de la vie qui t’éveille et vient se lover dans ton cœur.
Pour y parvenir, c’est vrai, il faut une position de cœur et d’esprit ouvert, sans la petite personnalité qui va râcler au moindre mot qui n’est pas de son dictionnaire, ou pas à sa place habituelle. L’idéal c’est de réussir le mariage de la concentration et du lâcher-prise.
Accueillir la sagesse
Terre de Lumière : Donc, il faut se dépasser et s’ouvrir, et c’est valable autant si l’on ne comprend pas ou si l’on n’aime pas, que si l’on aime et si l’on y colle trop de sentiment, de sympathie : il ne faudrait pas s’arrêter à une satisfaction d’avoir bien aimé, mais en ce cas accepter aussi d’aller plus loin.
Céline : Oui. Cela dit, c’est tout de même plus propice à un lâcher-prise dans ce cas-là, même si cela reste en partie sentimental ou sympathique comme tu dis, parce qu’il y a au moins une petite dose de confiance qui est présente et qui va permettre que, sur la deuxième lecture ou les suivantes, on approfondisse. On n’est pas braqué « contre ». Bon, c’est sûr, la sympathie nous fait malheureusement rester en surface, on n’est pas en rejet certes, mais elle nous laisse à la superficie, dans une espèce de contentement facile, passif, et dans lequel la conscience s’assoupit. Ce n’est pas évolutif. C’est donc une volonté réelle, un choix, de se laisser traverser consciemment par le message, sage, plutôt que d’en rester à un stade sympathique.
En fait, je dirais que, de toute façon, à chaque fois, il y a un effort, à des degrés plus ou moins profonds, pour accueillir la sagesse derrière et se demander : pourquoi, en quoi sa lumière nourrit l’esprit que Je suis ? Quel écho cela crée-t-il en moi ? Qu’est-ce qui me touche en tant que force(s) éternelle(s) ? Et aussi, justement, si cela me plaît ou si cela ne me plait pas, alors : pourquoi ? Qu’est-ce qui me gêne en décryptant un peu plus le Poème ?
L’idée est de le prendre comme étant un miroir ou un écho par rapport à l’étape initiatique qu’il représente. Si je bloque à tel moment, ou si la fin ne me plait pas, ou si cela ne me fait pas rire à tel endroit alors que je devrais rire : pourquoi ? Et puis, pourquoi tel et tel mots me marquent autant, par rapport au contexte de l’étape initiatique en tant que telle ? C’est un travail et un jeu, qui peut être très révélateur.
Et sinon, franchement, les Poèmes sont seuls et en même temps, pas du tout seuls : leur approche est unique car c’est Poésie, mais c’est vraiment accompagné de l’image et de la Sagesse à l’arrière-plan. Donc, le Poème en lui-même, c’est intéressant, oui, mais ça l’est avec les copains ! avec le Tableau, avec les autres créations.
Terre de Lumière : Ça l’est dans le contexte, dans l’ensemble. Tu parlais juste avant de la deuxième lecture ou des suivantes, tu encourages non seulement à l’associer avec l’image, au contexte et à l’ensemble, à toutes les autres images et les autres Poèmes, et à les lire plusieurs fois…
Céline : Oui, en plus, comme tu me permets d’expliquer un peu la démarche poétique au sein de l’œuvre, je sais que certains lecteurs qui les avaient déjà lus, les lisent sous un nouveau regard. Il y a vraiment une lecture « française » d’un texte ou même d’un Poème, qui est comme tout le monde, ordinaire, qui chatouille les émotions ou/et qui gratouille le cerveau. Or, dans notre cas, il ne peut pas en être ainsi… c’est une démarche évolutive, dans laquelle il faut être conscient que l’on est en train de lire un Poème, qui est en lien avec un Tableau, et que tout cela est en lien avec une étape initiatique et la sagesse du Graal. C’est bien d’entrer de nouveau, ou nouvellement, dans le contexte, sinon le Poème ne répondra à rien de ce à quoi il est voué.
Terre de Lumière : On ne peut donc pas le sortir de son contexte. C’est bien de le préciser pour vivre vraiment l’expérience. Ce n’est pas quelque chose que l’on consomme et qui est à part, comme une friandise !
Céline : En tout cas, ce n’est pas son but. Mais je ne peux pas empêcher que quelqu’un le prenne pour une friandise ! (Rires) Ou alors, il faut que ce soit sincère, que la personne y travaille dans le sens que nous avons vu avant, et alors, oui, elle éclaire sa vie intérieure, et se questionne, et elle peut aimer se réciter certains vers, voire le Poème en entier ; mais en ce cas, l’esprit est nourri avec persévérance et il inclut l’ensemble. Cela devient la friandise de l’esprit et non celle du Lion ! (Rires) Le but, c’est d’apporter de la lumière et de ne jamais cesser de permettre à l’esprit de se questionner sur le chemin initiatique et ce qui se vit en lui… entre son Lion, l’être spirituel qu’il est, et sa Licorne.
Poésie & quête initiatique
Terre de Lumière : A travers La Dame à la Licorne, mais peut-être de manière plus générale : selon toi, quel est le lien entre Poésie et la quête initiatique ?
Céline : Excellente question… (Rires) A vrai dire, je ne la vois pas en dehors de la quête initiatique, parce que c’est de cette façon que cela s’est produit, me concernant. J’ai expliqué dans l’épisode précédent, que même par rapport à l’adolescence, ce n’était pas une quête initiatique certes, mais c’était quand même Poésie qui m’aidait, qui me guidait pour élever ma conscience lorsque j’étais trop dans les émotions ou dans de la désespérance. Elle me ramenait à la lumière.
Je pense qu’elle participe forcément d’emmener un esprit qui le veut vers un niveau supérieur à celui auquel il se trouve. Donc, par rapport à la quête initiatique directement, étant donné que je suis « née » consciemment à Poésie, nouvelle, en même temps que je commençais ma quête spirituelle, initiatique, alors les deux sont totalement unis et épousés à l’intérieur de moi. J’ai du mal à concevoir, si tu aimes un Art, que, de toute façon, il ne soit pas relié à la quête initiatique. C’est quelque chose d’un peu particulier chez moi… mais, sinon je ne vois pas ce que nous sommes venus faire là en tant qu’Artistes !
Donc par rapport à Poésie, évidemment, comme elle vient chercher un niveau typiquement spirituel, ou au niveau de l’Âme céleste, et comme elle est au-delà de la pensée, elle aimante forcément une quête de l’Âme. On dirait une quête de la Licorne. Comme elle est reliée au plan de l’Âme céleste, quand on aspire à servir Poésie, eh bien elle va forcément guider vers un chemin initiatique. Parce que c’est ce que veut l’Âme, en tout cas, depuis la venue du Christ : elle veut que l’esprit vive des expériences, petit à petit, pour se révéler et devenir Un avec elle. Et pour devenir Un avec elle, c’est le chemin des quatre Initiations christiques.
Poésie, en tant qu’Art, nous aide donc à nous libérer des affres de l’ordinaire, de tout ce qui nous plombe ou tout ce qui nous perd, pour réaligner un axe intérieur qui permet d’exister en conscience avec l’Âme céleste, sur Terre, et d’avancer avec Elle dans l’évolution spirituelle, initiation après initiation.
Je pense que… si en plus une personne est vraiment attirée par Poésie, sincèrement, à un moment donné, elle va forcément gravir des échelons, progresser sur les questions et les réponses existentielles, et elle le verra dans l’écriture de ses propres Poèmes. Elle va se rendre compte qu’auparavant c’était émotif : vous m’énervez tous, je veux m’envoler ailleurs, la vie est trop dure, et ensuite c’est davantage pensé, raisonné : j’aimerais bien vivre ci ou ça, et voilà pourquoi, et ensuite en incluant le plus Haut, derrière les voiles : j’ai regardé les étoiles, est-ce que Dieu existe… ? De fil en aiguille, la petite personne, le petit moi, se tasse un peu… pour laisser Poésie s’exprimer de plus en plus. Et c’est en lien, toujours, avec l’évolution de la conscience.
En fait, nous permettons à Poésie d’évoluer au travers de nous grâce à notre évolution en tant qu’esprit sur Terre. Et en même temps, si nous nous lions avec elle, elle nous guide pour nous transformer et cheminer plus loin. Quand j’ai eu compris ce principe, cela m’a émerveillée et je le garde toujours à l’esprit. C’est comme un jeu d’épousailles, choisi, qui est perpétuel. Et à un moment donné, cela permet une rencontre avec un sentier spirituel… parce qu’elle va permettre que l’esprit éclose. Si nous le voulons… il va y avoir une rencontre, inévitablement, parce que les questions existentielles, qui sont liées à l’esprit, Poésie va se régaler ! Elle va nous inspirer et ensuite, nous serons de plus en plus ouverts, nous allons rencontrer des gens, des livres, ou autres, qui vont nourrir notre esprit au-delà de Poésie, et pour autant ce sera grâce à elle, et notre aventure avec elle, que ce sera arrivé.
Je ne le dirai jamais assez… c’est important de vraiment entrer dans un processus de confiance et d’engagement avec Poésie… c’est sage. Elle sert le Verbe… je l’appelle la Disciple du Verbe, et donc, eh bien… si tu écoutes le Verbe, si tu essaies de t’y relier, grâce à elle, alors tu arrives à mieux comprendre Dieu et à L’aimer ! Et en plus, tu L’aimeras en rimes ! (Rires)
Merci beaucoup…
Terre de Lumière : Un grand merci Céline pour ton partage !
neodiffusion
8 juin 2024Merci pour ce temps de pause en prose !
Terre De Lumière
14 juin 2024Bienvenue…
Cecyl
8 juin 2024Merci pour cette belle découverte de Poésie !
Sophie
12 juin 2024Quelle joie de lire cette seconde entrevue, merci de tout cœur. C’est très inspirant d’entendre le point de vue de la Poétesse !
Je suis de plus en plus amoureuse de ces poèmes de « La Dame à la Licorne »; ils m’aident pour la pratique des exercices proposés dans le livre. Ils donnent une « texture » aux tableaux et m’aident à entrer dans leur message. Je suis chaque jour émerveillée et impressionnée par leur profondeur, et pleine de gratitude !
Terre De Lumière
12 juin 2024Quel beau partage, très touchant, empli de vraies richesses, merci ! Bel amusement et profond’heures, tes pieds dans les vers de Poésie… au service de la Licorne ! 🙂